Romans fantaisies pour adolescents

écrivain Arthur Constance, portrait

Romans fantaisies pour adolescents

Fées, grimoires, dragons, trolls, des mondes aussi vastes que l’imagination, pleins de légendes et de folklores, des royaumes dans lesquels vos enfants voyageront enveloppés de merveilleux, vivront des aventures épiques, accompagneront de courageux chevaliers dans leurs quêtes glorieuses…

Tout un programme.

La littérature fantaisie (ou fantasy) se décline en de nombreux sous-genres dont il n’est pas question de produire ici une exégèse.
Je vais simplement vous présenter quelques romans lus pendant mon adolescence, et susceptibles de plaire à vos enfants.

Voici donc sept romans fantaisie pour vos adolescents.
Je dirais même : sept fantastiques romans fantaisie.

Sommaire

Le livre des mots

Il n’est pas très connu et c’est bien dommage. On me l’avait offert à Noël ou à l’occasion d’un anniversaire, je devais avoir 12 ou 13 ans. À l’époque je reprenais goût à la lecture grâce à la saga Harry Potter, et le livre des mots fut mon premier roman de fantaisie. On y retrouve les chevaliers, des batailles médiévales, un peu de magie un peu d’amour, et bien entendu, une princesse à sauver.

Un roman à l’histoire assez classique, mais qui sera parfait pour une première approche du genre. Je l’ai relu un peu plus tard, en fin d’adolescence il me semble, j’ai accroché et ai entièrement relu les trois tomes.

Quatrième de couverture

Simple marmiton au château Harwell, fief du souverain des Quatre Royaumes, le jeune Jack mène une triste existence qu’il partage entre cuisson quotidienne des pains et rêves d’aventures. Mais la découverte fortuite de ses pouvoirs magiques latents va le contraindre à quitter en toute hâte le château ; car Baralis, le maléfique chancelier du roi, voit en lui sinon une potentielle menace, du moins un mystère à résoudre.
Accompagné de Melliandra, la fille du puissant seigneur Maybor qui s’est enfuie pour éviter un mariage forcé avec l’étrange prince Kylock, le jeune homme va dès lors se retrouver impliqué dans une succession d’événements extraordinaires et tragiques qui le mèneront, peut-être, à inscrire ses pas dans l’antique prophétie de Marod, celle qui jadis évoqua la venue d’un puissant magicien capable de changer la face des Terres connues.

Dans la lignée des œuvres de Tad Williams ou de Raymond Feist, L’Enfant de la prophétie inaugure un remarquable cycle de high fantasy initiatique aux personnages hauts en couleur, un récit plein de complots, de suspense et de magie, non dénué d’humour, qui a rencontré un immense succès aux États-Unis.

L'assassin royal

Si je devais vous conseiller un seul livre, ce serait ce roman. Ou plutôt cette série, car l’auteur est prolixe : 20 tomes ! Sans compter les « suites ».

J’ai lu cette saga au lycée, vers 17 ans il me semble, et je me souviens parfaitement avoir complètement été happé par cet univers, ce qui a sans doute nuit à mes résultats scolaires (surveillez vos ados haha). J’étais interne à l’époque, et ma lampe de chevet restait allumée tard dans la nuit, le surveillant pensait que je revissais, mes camardes de dortoir râlaient gentiment.

Je ne l’ai pas relu depuis, mais je me souviens de passages assez sanglants ou crus. Il me semble compliqué de le proposer à un adolescent de 12 ans (à modérer en fonction de la sensibilité de vos enfants).

Quatrième de couverture

Avec la compréhension du cœur d’un Melville, la puissance et la violence propres aux drames de Shakespeare, Robin Hobb nous entraîne dans un récit haletant dont on ne sort pas indemne. Impossible de n’être pas happé, emporté par le désir de découvrir les mille et une péripéties de l’intrigue qui galope, brouille les pistes à plaisir, s’enfle et rebondit jusqu’à son dénouement, le tout conté avec une sobriété et une retenue remarquable.

Depuis toujours les Loinvoyant règnent sur le royaume des Six-Duchés battus par les vents, utilisant une force mystérieuse pour contenir l’intrusion des Pirates rouges qui ravagent les côtes et laissent dans leur sillage des morts-vivants dépouillés de leur âme. Rejeté par sa famille, Fitz, le jeune bâtard d’un prince, a été élevé à la cour par l’étrange et bourru maître d’écurie de son père, en compagnie de molosses qui l’ont adopté. Nul ne lui prête attention sauf le roi qui décide de lui faire secrètement enseigner une science redoutable, puisqu’il est maintenant en âge de comprendre que coule dans son sang  » l’Art de la magie  » qui transforme tout obstacle en victoire. Un terrifiant vieillard, chargé de faire exécuter l’ordre royal, prévient alors brutalement l’enfant, l’informant que, pour le roi et le royaume, il va devoir apprendre à devenir un assassin.

La horde du Contrevent

Sans aucun doute le meilleur livre d’Alain Damasio. J’aurai du mal à vous conseiller les autres, il m’a fallu plusieurs années pour terminer La zone du dehors, et pour le moment j’ai arrêté la lecture des Furtifs après 400 pages. Je n’arrive pas à expliquer pourquoi ses romans me sont si difficiles à terminer ; cet écrivain à une écriture fascinante de virtuosité, mais au bout de quelques centaines de pages l’envie de stopper la lecture se fait de plus en plus grande.

Sauf pour La horde de Contrevent.

Je l’ai lu il y a moins d’un an, ce livre est excellent. L’écriture est travaillée, une attention méticuleuse est portée au choix des mots, de leur sonorité, de leur rythme. Damasio les découpe, joue avec eux, jongle avec les significations, j’aimerai avoir son tallent.

À quel âge lire ce livre ? Je dirais aux environs de 14 ans, mais évidement cela dépend des habitudes de lecture. Si votre enfant ne lit pas ou peu, privilégiez des livres plus simples d’accès (d’autant plus qu’il est long : 600 pages).

Quatrième de couverture

Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime.

La Horde du Contrevent a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire 2006 et le prix Imaginales des Lycéens 2006.

La guerre des Fées

Je crois avoir lu ce livre aux alentours de mes 13 ans, comme pour le premier livre présenté dans cet article, je pense que La guerre des Fées (ou La guerre des Elfes) est un très bon roman d’initiation au genre fantaisie.
Comme souvent dans ce genre littéraire, la difficulté de lecture survient au moment des changements de point de vue narratif (quand on passe d’un personnage à un autre), pas toujours annoncé. Hormis ce point, le livre est facile à lire, son style est agréable et fluide.

Quatrième de couverture

La vie de Henry Atherton bascule le jour où il capture… un papillon ! Ce papillon très spécial n’est autre que Pyrgus, héritier du royaume des fées de la lumière. Entré dans le monde de Henry par un portail magique saboté, Pyrgus doit, coûte que coûte, rentrer chez lui. Car là-bas, Beleth, le démon des fées de la nuit, rêve de conquérir le pouvoir ! Malgré lui, Henry est entraîné dans la terrible guerre qui divise le royaume. Pour secourir Pyrgus, lui aussi doit franchir le portail qui permet d’accéder au monde des fées, désormais à feu et à sang…

Premier tome d’une trilogie exceptionnelle traduite dans dix-huit langues.
Elu « meilleur livre pour adolescents » en 2004 aux États-Unis.

Harry Potter

Allez, on commence les best-sellers et les classiques.
Et pour inaugurer cette série, quoi de mieux que LE livre qui a mis toute une génération à la lecture.
Harry Potter, j’ai grandi avec, j’avais environ 11 ans quand je l’ai découvert.

Grâce au petit sorcier, ou plutôt grâce à l’auteure qui lui a donnée vie, j’ai repris goût à la lecture. Et chaque année, au moment de la sortie du nouveau tome, je relisais les précédents pour m’immerger dans l’atmosphère de Poudlard.
J’ai donc lu plus de sept fois le premier tome. Évidemment, après tant de lectures, je le connaissais par cœur.
Et cette drôle de connaissance m’a été d’une grande aide.
En terminale, mon niveau d’anglais était très moyen, alors, pour augmenter mon niveau, un camarade de classe m’a suggéré de lire Harry Potter en anglais.

C’était une excellente idée ! (merci Sylvain)

Mon niveau d’expression orale était toujours aussi mauvais, mais ma capacité de compréhension écrite a énormément augmenté.

Quatrième de couverture

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais un mystère entoure sa naissance et l’effroyable V., le mage dont personne n’ose prononcer le nom.

Le trône de fer

Aïe, un livre que je n’ai pas lu. Ou du moins pas en entier, comme tout le monde en réalité, car la série n’est pas terminée (le prochain tome est attendu pour novembre 2023).

Pour ma part, je me suis arrêté au premier tome, lu quand j’avais 24 ans.
Je me souviens d’une belle écriture, travaillée, ce qui est rare chez les écrivains anglo-saxons. À l’époque, la série cartonnait alors je m’étais intéressé aux romans, mais je n’avais pas poussé plus loin, mon affection pour le genre avait diminué et les promesses de jolies femmes (souvent dévêtues dans la série) ne suffisaient pas à ragaillardir mon intérêt.
Néanmoins, je pense que le livre peut plaire aux adolescents (plutôt vers 15 ou 16 ans). En général les passionnés du genre ou les amateurs de la série aiment beaucoup les romans. Attention toutefois, ce n’est probablement pas la meilleure façon d’aborder le genre fantaisie, en particulier si vos adolescents sont sensibles.

Quatrième de couverture

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité. Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal. Mais en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?

Dans la lignée des Rois maudits et d’Excalibur, Le Trône de fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu. L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque. La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie. Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

Bilbo le Hobbit

Que serait un conseil de livre de fantasy sans aborder l’univers de Tolkien ?

Évidemment, les films ont énormément contribué à la diffusion de son œuvre, et aujourd’hui, presque tout le monde à entendu parler du Seigneur des anneaux ou de Bilbo le Hobit.
Sauf qu’en dehors des passionnés de littérature fantaisie, peu de lecteurs se sont plongés dans les textes de Tolkiens, et ses livres sont régulièrement offerts aux ados.

À mon avis ce n’est pas une bonne idée.

Ces romans sont écrits dans une langue très riche, très travaillée et avec des procédés narratifs un peu « datés ». Découvrir la fantaisie avec le Seigneur des anneaux c’est comme découvrir la conduite avec une vielle Ferrari ; on ne sait pas comment s’y prendre, on ne comprend pas très bien comment ça marche, tout le monde dit que c’est génial, mais les sensations nous laissent de marbre.

Pour savourer sa lecture ou le pilotage d’une voiture, il faut s’être un peu entraîné.

Les livres de Tolkien ne sont pas faciles d’accès. Il me semble plus judicieux de proposer des livres relativement simples à vos enfants pour ne pas les dégoutter de la lecture. Sauf si ce sont déjà de grands lecteurs, mais si c’était le cas, ils vous demanderaient eux même les livres qu’ils souhaitent, et vous ne liriez pas cet article. 😉

Si toutefois vous estimez que vos ados ont un bon niveau de lecture, je vous propose de commencer par Bilbo.

Quatrième de couverture

Bilbo Sacquet vivait paisiblement parmi les siens au coeur de la Comté jusqu’à ce que son chemin croise celui du magicien errant Gandalf et des treize nains qui l’accompagnaient. Les compagnons, bien décidés à reprendre leur trésor des griffes du terrible dragon Smaug, enjoignirent le hobbit de les aider dans leur quête. Commence alors pour Bilbo la plus grande aventure de sa jeune existence.

N’hésitez pas à suggérer d’autres romans dans les commentaires, et pour ceux qui ont offert un de ces livres à leurs enfants, je suis très curieux de savoir ce qu’ils en ont pensé.

À bientôt,
Arthur

Facebook
VK
Telegram
LinkedIn
Twitter
Email
WhatsApp

Cet article vous a plu ?

Inscrivez-vous à la newsletter et soyez informé de la publication du prochain billet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier

Black Friday

Livraison gratuite !

recueil de nouvelles en 3D

Du 19 au 28 Novembre.
Dans la limite des stocks disponibles.