Romans contemporains pour adolescents

écrivain Arthur Constance, portrait

Romans contemporains pour adolescents

Au jour d’aujourd’hui le temps présent est présentement actuel et présent, surtout maintenant, de nos jours, nos jours d’aujourd’hui… Et en ce moment même, au présent moment présent, et même contemporain, je vous embête avec des phrases sans queue ni tête.

Rien de ce genre de carabistouilles littéraires dans les sept livres présentés dans ce billet.

Ils sont tous abordables par des adolescents, plutôt aux alentours de 14 ou 15 ans, mais pas uniquement. Je vous indiquerai les âges qui me semblent les plus adéquats (à pondérer avec la maturité et la capacité de lecture de vos enfants).

Sommaire

Les grands espoirs sous la lune

Bon, ok ce n’est pas très poli de commencer par soi, mais j’ai indiqué partout que j’étais un barbare, alors…

Les grands espoirs sous la lune, mon livre, mon premier livre, un recueil de nouvelles. Il y est question de voyages, d’aventures, d’amour, de nouvelles technologies…

Je ne vais pas en faire une critique, il m’est impossible d’être objectif, mais je peux vous indiquer la page de présentation et la série d’articles sur mon aventure littéraire si vous souhaitez en savoir plus.

Le livre me semble difficile d’accès à des ados de moins de 15 ans. En revanche il peut être une bonne idée pour reprendre la lecture. Le livre est facile à lire, car les nouvelles sont parfois très courtes (moins de sept pages).

livre Les grands espoirs sous la lune livre

Les avis des lecteurs

La Dépêche
La Dépêche
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La plume est incisive, disséquant au scalpel les petits rites et les grandes inquiétudes de la génération millenials entre deux bouffées d’air pur dont il s’enivre comme d’un nectar condamné à disparaître. En filigrane, le souci du détail cher aux scénaristes.
Sérial Thrillers
Sérial Thrillers
Jury prix des lecteurs du livre de poche 2017 et 2018.
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Arthur Constance apporte un vent de fraîcheur aux littératures convenues avec son style qui évolue brillamment selon le thème et le ton des nouvelles. [...] Tantôt tout en pudeur il joue avec la poésie des mots, tantôt l'ironie et le cynisme prennent vie sous sa plume délicate.
Amazon lectrice
Amazon lectriceEtudiante en littérature et bookstagrameuse
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Chaque nouvelle nous transporte vraiment, chaque protagoniste est très convainquant malgré la diversité des profils. J'ai eu parfois l'impression que l'écrivain changeait en même temps que le narrateur de la nouvelle.
Laurence
Laurence
Client confirmé
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Livre atypique, très plaisant, un pur bonheur. Chaque histoire nous transporte dans un univers particulier décrit avec sensibilité et réalisme. Les descriptions des paysages féériques de Leucate allient poésie et justesse. D’habitude, je fuis les recueils de nouvelles, mais celui-là est vraiment particulier. Merci Arthur Constance pour ce délicieux moment d’évasion.
Boutéli
Boutéli
Client confirmé
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Un style agréable et fluide, beaucoup de sensibilités et d'émotions...des univers surprenants...un auteur sans nul doute à découvrir
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Les fourmis

J’ai lu ce livre aux alentours de mes 12 ans. C’était l’époque où je reprenais goût à la lecture (grâce à Harry Potter).
Évidemment je ne me souviens pas de tous les détails du roman, en revanche je me souviens très bien avoir été happé dans cette colonie de fourmis. Scientifiquement très documenté, ce roman est le premier livre écrit par Bernard Werber, il est aussi un des plus appréciés et probablement le meilleur moyen de découvrir cet écrivain.

Quatrième de couverture

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d’individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires… Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu’il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu’il va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces «infraterrestres», au fil d’un thriller unique en son genre, où le suspense et l’horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.
Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des… fourmis !

La vérité sur l’affaire Harry Quebert

Les plus de 600 pages de ce roman policier peuvent décourager les lecteurs débutants. Mais ne vous fiez pas à la taille de ce petit pavé, la narration est si bien menée qu’on ne les voit pas défiler.

Bien entendu, ce n’est peut-être pas une bonne idée de première lecture, ou de reprise de lecture. Néanmoins, je pense que ce livre peut très bien convenir à un ado (dés 11 ou 12 ans) capable de s’investir dans des romans de 200 pages ; à partir du moment où on à lu le premier chapitre, l’envie de poursuivre la lecture est si forte que la taille du livre devient accessoire.

L’écriture est très simple, ce roman est accessible à tous.

Quatrième de couverture

Qui a tué Nola Kellergan?
À la fin de l’été 1975, à Aurora, dans le New Hampshire, Nola Kellergan, une jeune fille de quinze ans, disparaît dans des conditions mystérieuses.
Au printemps 2008, à New York, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur. Dans l’espoir de retrouver l’inspiration, il s’installe pour quelques semaines à Aurora, auprès de son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays.
Peu après son retour à New York tout bascule : le cadavre de Nola Kellergan est retrouvé dans la propriété de Harry Quebert. Celui-ci, accusé du meurtre de la jeune femme, est immédiatement arrêté par la police.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener sa propre enquête. Il va rapidement être dépassé par les événements.

Da Vinci Code

Encore un autre roman haletant. Je l’ai lu aux alentours de 14 ans, et je n’ai pas décroché. Ici aussi le livre est long (571 pages), ici aussi il y est question de meurtre, et ici aussi le livre me semble accessible à tous.

Cependant.
Ce livre est un roman, une fiction s’inspirant de l’Histoire avec un grand H, en particulier de l’histoire du Vatican.
Les théories présentées dans le livre ne sont pas considérées comme sérieuses par les historiens.
D’ailleurs, si je me souviens bien, le personnage principal survit à une chute d’hélicoptère en se servant d’un pare-soleil comme parachute ; l’exactitude physique est aussi accessoire à la narration que l’exactitude historique.

Da Vinci Code n’en demeure pas moins un roman haletant et facile à lire.

Quatrième de couverture

Robert Langdon, un éminent spécialiste de symbologie de Harvard, est convoqué d’urgence au Louvre. On a découvert un message codé sur le cadavre du conservateur en chef, retrouvé assassiné au milieu de la Grande Galerie. Pour examiner la série de pictogrammes, il est épaulé par Sophie Neveu, une brillante cryptographe membre de la police. À leur grande surprise, les premiers indices les conduisent à l’œuvre de Léonard de Vinci. En déchiffrant le code, Langdon va mettre au jour l’un des plus grands mystères de notre temps… et devenir un homme traqué.

Des souris et des hommes

J’ai lu ce livre récemment, il est très court (moins de 200 pages), et relativement facile à lire. L’écriture est très orale, très immersive, mais peut-être un peu datée, ou du moins marquée par l’époque (années 1930).

De ce fait, malgré sa petite taille, j’aurai tendance à le déconseiller comme première lecture. Il me semble plus judicieux de « faire ses armes » avec des livres à l’écriture plus neutre. La concentration nécessaire pour suivre le souffle du texte pourrait être parasitée par un style un peu marqué.

Quatrième de couverture

États-Unis, années 1930. Lennie et George, deux ouvriers agricoles, traversent la Californie et s’arrêtent dans un ranch pour y travailler. Ils n’ont qu’un rêve : réunir assez d’argent pour posséder un jour leur propre ferme. Mais les deux hommes se heurtent à un univers cruel, où les rêves se réalisent rarement… À travers ce récit, Steinbeck nous invite à réfléchir sur la solitude humaine et sur le sens de l’amitié.

Extension du domaine de la lutte

J’ai lu ce livre il y a quelques années déjà, mais le souvenir de cette lecture reste quand même très marquant. À mon humble avis, c’est le meilleur livre de Michel Houellebecq (mais je ne les ai pas tous lu).
Le livre est court (155 pages) et se lit bien. En revanche les thèmes abordés n’intéresseront probablement pas des ados de 12 ou 13 ans. Extension du domaine de la lutte est un livre intéressant à lire en fin d’adolescence, au moment où se développe un intérêt pour le monde des adultes.
Aussi je déconseillerais ce livre à des ados mal dans leur peau et/ou traversés par des idées noires.

Quatrième de couverture

Voici l’odyssée désenchantée d’un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s’échangent autour des machines à café. L’installation d’un progiciel en province lui permettra d’étendre le champ de ses observations, d’anéantir les dernières illusions d’un collègue – obsédé malchanceux – et d’élaborer une théorie complète du libéralisme, qu’il soit économique ou sexuel.

Petit Pays

On termine avec un livre déjà abordé dans un autre article, mais qui a toute sa place dans la bibliothèque d’un adolescent. Facile à lire, relativement court (232 pages en édition de poche) ce roman est captivant.

Je l’ai lu il y a deux ou trois ans, et certaines scènes, extrêmement marquantes, me reviennent directement à l’esprit lors de l’évocation de ce livre.

Je conseillerais ce livre à partir de 14 ans (il y est question du génocide au Rwanda), pour des adolescents curieux.

Quatrième de couverture

Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l’harmonie familiale s’est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d’Afrique centrale brutalement malmené par l’Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d’orage, les jacarandas en fleur… L’enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.


Je vous invite à partager en commentaire vos suggestions de lectures, et les retours de vos ados.
À bientôt,
Arthur

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