Offrir un livre pour la fête des Mères : comment trouver le bon ouvrage et lui faire plaisir ?

écrivain Arthur Constance, portrait

Offrir un livre pour la fête des Mères : comment trouver le bon ouvrage et lui faire plaisir ?

Elle nous a offert la vie, on ne pourra jamais lui offrir mieux.
Mais heureusement ce n’est pas une compétition.
 
Voici quelques livres susceptibles d’être offerts pour la fête des Mères (ou une autre occasion). 

Sommaire

Connaître les goûts littéraires de sa maman

C’est la base de la base. J’imagine que vous avez déjà vu votre mère lire, et que vous connaissez ses goûts littéraires. Mais pour affiner vos connaissances, et surtout, que nous parlions le même langage, je vous invite à lire l’article sur les préférences et les comportements de lecture des français.
 
Si vous n’avez pas le temps, je vous résume les principaux points qui nous intéresseront ici :
 
  1. Les femmes lisent pour se détendre et s’évader.
  2. Les préférences de lecture varient en fonction de l’âge et du milieu social.
  3.  La psychologie est déterminante dans les préférences de lectures.
Le troisième point est sans doute le plus important. Je vous invite vivement à chercher la tendance psychologique de votre mère, et même de toutes les personnes que vous côtoyez (abstrait, concret, sentimental, rationnel)

Quelques idées de livres pour la fête des Mères (ou pour une autre fête).

Tout le monde lit, partout et tout le temps. Cela peut être des textos, le journal, de la publicité… En revanche, tout le monde ne lit pas forcément des livres. Il y a des grands lecteurs (plus de 20 livres par ans) et des lecteurs plus occasionnels. 
 
Comme j’ai déjà publié une liste de livre à offrir aux femmes, je vous propose deux ouvrages plutôt destinées aux lectrices occasionnelles, et deux autres à destination des grandes lectrices.

Lectrices occasionnelles

Les quatre accords toltèques, Miguel Ruiz

Les quatre accords toltèques fait parti des quelques livres très appréciés des lectrices, et en particulier des femmes intéressées par le développement personnel (le profil abstrait sentimental, pour ceux qui ont lu mon article sur la psychologie).

À chaque fois que vous le lisez, ce n'est pas le livre qui a changé, mais vous.

Quatrièmes de couverture
Castaneda a fait découvrir au grand public les enseignements des chamans mexicains qui ont pour origine la tradition toltèque, gardienne des connaissances de Quetzacoati, le serpent à plumes. Dans ce livre, Don Miguel Ruiz révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif – le « rêve de la planète », basé sur la peur – afin de retrouver la dimension d’amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques. Les Quatre Accords proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour. Le monde fascinant de la Connaissance véritable et incarnée est enfin à la portée de chacun.
 
Si vous ne connaissez par encore les Quatre accords toltèques, vous serez surpris de la simplicité et de l’universalité de la sagesse que ce livre dispense. Et si vous avez lu, intégré et compris les quatre vérités qui y sont dévoilées, nul doute que vous allez souhaiter l’offrir à vos proches. Comme l’acteur Guillaume Canet qui déclare offrir régulièrement ce livre tant il l’a aidé à recouvrer son calme intérieur. 
 
Don Miguel Ruiz, bien que né et élevé au Mexique par une mère curandera (guérisseuse) et un grand-père nagual (chaman), choisit de faire des études de médecine et de devenir chirurgien. 
 
Une rencontre avec la mort (NDE), au début des années 70, suivie d’une expérience extra-corporelle saisissante a changé sa vie. Il s’est dès lors consacré à la maîtrise de la sagesse ancestrale. Il est maintenant devenu un nagual de la lignée des Chevaliers de l’Aigle, voué au partage de sa connaissance des enseignements des anciens Toltèques.
 
Les quatre accords toltèques
  1. Que ta parole soit impeccable ; 
  2. Ne réagis à rien de façon personnelle ; 
  3. Ne fais aucune supposition ; 
  4. Fais toujours de ton mieux.

La vérité sur l'affaire Harry Quebert, Joël Dicker

Je ne suis pas un grand lecteur de polars, mais celui-ci est différent. On est accroché à l’histoire dès les premières phrases, et les 600 pages du livre défilent sans que le lecteur ne s’en aperçoive.
 
La vérité sur l’affaire Harry Quebert est addictif, à la façon des séries américaines.
 
Il plaira à toutes les lectrices, en particulier celles qui n’ont pas l’habitude de lire. Il ne faut pas se laisser impressionner par la taille du roman. L’histoire est vraiment haletante, et très facile à lire (l’écriture n’est pas littéraire).
Quatrièmes de couverture
Qui a tué Nola Kellergan?
À la fin de l’été 1975, à Aurora, dans le New Hampshire, Nola Kellergan, une jeune fille de quinze ans, disparaît dans des conditions mystérieuses.
Au printemps 2008, à New York, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur. Dans l’espoir de retrouver l’inspiration, il s’installe pour quelques semaines à Aurora, auprès de son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays.
Peu après son retour à New York tout bascule : le cadavre de Nola Kellergan est retrouvé dans la propriété de Harry Quebert. Celui-ci, accusé du meurtre de la jeune femme, est immédiatement arrêté par la police.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener sa propre enquête. Il va rapidement être dépassé par les événements.
 
Un roman en abyme, policier et sociologique, traitant des mœurs d’une Amérique ultra médiatisée, des conflits de son puritanisme et de sa permissivité. Mais surtout, un roman sur la survie d’une littérature authentique d’une exceptionnelle virtuosité.

Grandes lectrices 

En plus de leur trouver un livre qui leur correspond, la difficulté avec les grandes lectrices est de dénicher un livre qu’elles n’ont pas encore lu.
Je vous en propose deux, l’un est un roman argentin très récent, l’autre est un roman américain paru en 1926.

Précoce automne, Louis Bromfield

À l’heure où j’écris ces lignes, je suis encore en train de lire ce roman, mais je pense déjà pouvoir vous le conseiller. Si jamais je devais changer d’avis, je supprimerais cette partie, et vous ne seriez pas en train de lire.
 
Vous êtes toujours là ?
Bon très bien, je n’ai pas changé d’opinion.
 
Précoce automne donc, est un roman qui plaira aux lectrices adeptes d’intrigues familiales. L’histoire se déroule au début du 19e siècle, et dissèque les mœurs austères de l’Amérique puritaines.
Attention ce livre n’est pas un roman d’action, ne vous attendez pas à des explosions toutes les trois pages. En revanche, les tourments intérieurs des personnages sont légion, les personnages sont riches (au sens propre comme au figuré), liés par le sang, et un vieux secret… 
Quatrième de couverture

Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d’une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre l’enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide, elle manquera cependant de la force nécessaire pour s’opposer et n’aura ensuite de cesse que de permettre à sa fille devenue adolescente d’échapper à une telle prison : un combat, dans une « bonne » société américaine à la violence bien réelle, autrement plus risqué qu’elle n’aurait pu l’imaginer…

Il faut relire Louis Bromfield (1896-1956), qu’on ne trouve plus guère en librairie et qui fut entre les deux guerres l’un des plus subtils dénonciateurs du conformisme de la vertueuse et riche Amérique.

Prix Pulitzer en 1926, Précoce automne (Early Automn) est sans doute la meilleure introduction possible au versant américain de son œuvre (laquelle fréquenta aussi les chemin de l’Asie) : il révèle, chez ce fils de fermiers de l’Ohio, un continuateur inattendu de Thomas Hardy – dont il partage ici le pessimisme sans appel.

Louis Bromfield jette un regard terrible sur la « bonne » société américaine ; et rejoins par d’autres chemins la vision que Ludwig Lewisohn (Le Destin de Mr. Crump) en proposait à la même époque exactement. Les choses ont-elles vraiment changées ?

Notre part de Nuit, Mariana Enríquez

Aïe aïe aïe, je n’ai pas lu ce livre… 
Mais il est si souvent recommandé, encensé, porté au pinacle par des critiques dithyrambiques que je me permets de vous le conseiller.
 
Notre part de Nuit est paru très récemment (en août 2021), il n’est donc pas encore disponible en format poche. 
Quatrième de couverture
Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? À qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.
 
Alternant les points de vue, les lieux et les époques, leur périple nous conduit de la dictature militaire argentine des années 1980 au Londres psychédélique des années 1970, d’une évocation du sida à David Bowie, de monstres effrayants en sacrifices humains. Authentique épopée à travers le temps et le monde, où l’Histoire et le fantastique se conjuguent dans une même poésie de l’horreur et du gothique, Notre part de nuit est un grand livre, d’une puissance, d’un souffle et d’une originalité renversants. Mariana Enriquez repousse les limites du roman et impose sa voix magistrale, quelque part entre Silvina Ocampo, Cormac McCarthy et Stephen King.

Pour toutes les lectrices

Que serait une recommandation de lecture d’Arthur, sans le livre d’Arthur ?
 
Vous y trouverez des personnages nombreux et variés : un orphelin, un pilote de chasse, un amoureux en plein chagrin d’amour… qui évoluent dans des univers très différents : un bateau de pêche, Paris, une station balnéaire… 
Dépaysement garanti !
Couverture livre Les grands espoirs sous la lune

Je sais que les recueils de nouvelles ne sont pas à la mode, mais ils procurent une expérience de lecture très singulière.
Et puis, il faut parfois savoir sortir des sentiers battus 😉

Un cadeau littéraire plus que littéraire

Un cadeau littéraire plus que littéraire, tout un programme ! me direz-vous. 
Et puis d’abord qu’est ce que ça veut dire ?
 
Effectivement, ce sont de bien grands mots, mais il fallait bien que je trouve un titre à cette partie… 
 
Donc un cadeau littéraire plus que littéraire, c’est accompagner le livre d’un cadeau en rapport avec l’histoire. 
 
Par exemple, si vous offrez à votre maman le livre « Da Vinci code », vous pouvez accompagner votre cadeau d’un billet pour visiter le Louvre, où se passe une partie de l’histoire. Vous pouvez aussi lui offrir un voyage en Italie, avec une visite du Vatican, là ce serait un très beau, et très gros cadeau !
 
Vous avez compris le principe. 
Bien entendu, cela ne se limite pas aux voyages ou aux musées. Vous pouvez lui offrir un objet en rapport avec l’histoire ou un produit dérivé (par exemple pour « Les 4 accords toltèques », il existe des cartes de citation inspirantes). 
 
Vous pouvez aussi faire dédicacer le livre. Joël Dicker est régulièrement en tournée en France, je suis certain qu’il sera ravi d’écrire une petite bafouille pour votre maman. Et en ce qui me concerne, une simple demande via le formulaire de contact suffit (pensez à préciser son nom, nous n’avons pas tous la même maman ;)).
 
En espérant vous avoir donné des idées de cadeau,
À bientôt,
Arthur
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