Les inspirations littéraires
Les écrits se nourrissent de lectures, voici quelques écrivains dont la plume à guidé ma main.
Avant chaque nouvelle, vous pourrez trouver un extrait, une citation ; une épigraphe, comme le nomment les gens de lettres. Ce petit texte introduit la nouvelle, l’éclaire et parfois entre en résonance avec l’histoire. Ces épigraphes peuvent vous donner une idée du ton du livre, en voici quelques unes :
Marcel Pagnol, La Gloire de mon père.
Dès qu’on la suspendait à sa branche [la lampe tempête], elle était entourée d’un vol de papillons charnus, dont les ombres dansaient sur la nappe : brûlés d’un impossible amour, ils tombaient tout cuits dans nos assiettes.
Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince.
On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
Charles Bukowski, Contes de la folie ordinaire.
Pour les gens c’est tout ce que j’ai, ma beauté. La beauté n’existe pas, la beauté ne dure pas. Toi tu es laid, et tu ne connais pas ta chance : au moins, si on t’aime, c’est pour une autre raison.
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit.
Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est tous les mignons du Roi Misère. C’est lui qui nous possède ! Quand on est pas sage, il serre…
On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut bien faire attention si on tient à pouvoir manger… Pour des riens il vous étrangle… C’est pas une vie.
— Il y a l’amour Bardamu !
— Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi !
Les Décors
Paris, Saint-Denis, Toulon, Leucate, toutes ces villes où j’ai vécu ont nourri mon imagination et sont maintenant le décor de certaines nouvelles.
D’autres décors sont inventés, mais, des trottoirs-dépotoirs de Paris à la lumière quasi divine du sud de la France, en passant par les contrées lointaines de mon imagination, j’ai apporté une grande attention à la vraisemblance des descriptions, à tel point que les lecteurs me demandent régulièrement si j’ai vécu dans tous ces lieux.
Paris
leucate
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